Tout cela a commencé il y a bien longtemps, au temps du collège quand j’affirmais à mon professeur d’histoire géo, que vraiment, la photographie ne m’intéressait pas du tout. A partir de ce jour, je m’y suis intéressé, à tel point que j’en ai fait mon métier. Assistant, puis photographe freelance, et désormais artisan photographe, j’ai découvert le procédé du collodion humide à la quarantaine. Je le pratique d’abord pour le rendu intense et intemporel des ambrotypes produits et aussi parce qu’il apporte une richesse humaine qui manque à la photographie numérique ; déconnectée, pressée, consommée avant même d’être regardée.
Pour autant, je continue à travailler en couleur : polaroids grands-formats, argentique, numérique, tous les mediums servent un propos, qui lui même découle d’une commande qu’on me donne.